• Mon top 12 (+ 12 ½) ciné 2009

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1) Inglourious Basterds   (de Quentin Tarantino, USA – chronique ici) : le cinéma, tout le cinéma, rien que le cinéma.

 

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2) Les derniers jours du monde   (de Arnaud et Jean-Marie Larrieu, France – chronique ici) : l’apocalypse « à la française » en tient une sacrée couche. De folie, de liberté, de génie.

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3) ex aequo : Gran Torino   (de Clint Eastwood, USA – chronique ici) et

    Tetro   (de Francis Ford Coppola, USA-Argentine – chronique ici) : deux vétérans d’Hollywood qui n’ont plus rien à prouver et qui trouvent pourtant (justement ?) le moyen de nous
bluffer une fois de plus. Pas la dernière, espérons-le.

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5) A l’aventure   (de Jean-Claude Brisseau, France – chronique à venir) : passée totalement inaperçue, une réflexion sur la vie, l’homme,
l’univers, le sexe et tout le reste, qui tient debout par on ne sait quel miracle.

 

6) Panique au village   (de Vincent Patar & Stéphane Aubier, Belgique – chronique ici) : le film le plus drôle de l’année. Ceux qui ne
sont pas d’accord, je leur envoie Steven et son tracteur.

 

7) Max et les maximonstres   (de Spike Jonze, USA – chronique ici) : un conte sur les enfants, plutôt que pour les enfants.

 

8) The girlfriend experience   (de Steven Soderbergh, USA – chronique ici) : il aura fallu une crise financière monumentale et une actrice X (Sasha Grey) pour que Soderbergh signe son
meilleur long-métrage. Les voies de la création sont impénétrables.

 

9) Clones   (de Jonathan Mostow, USA – chronique ici) : une pure série B, mais l’une des plus
pertinentes et saisissantes depuis longtemps.

 

10) Watchmen   (de Zach Snyder, USA – chronique ici) : pour
montrer qu’il est un réalisateur qui compte, Snyder n’y est pas allé par quatre chemins – il a mis en scène un film extrémiste, une adaptation fidèle au plan près d’un comic book corrosif et
amer.

 

11) ex aequo : Singularités d’une jeune fille blonde   (de Manoel de Oliveira, Portugal – chronique ici) et   Che   (de Steven Soderbergh, USA – chronique
ici) : en complément de The girlfriend experience, une autre allégorie inspirée sur les effets
secondaires indésirés du capitalisme ; et un autre film de Steven Soderbergh.

 

 

Aux côtés d’un portugais, de deux belges et de trois français, le top 2009 est principalement occupé
par des américains (8 films sur 12) ; mais la plupart de ces derniers n’ont pas hésité à s’aventurer hors de leurs frontières – Tarantino et son casting paneuropéen, Coppola en Argentine,
Soderbergh à Cuba et en Bolivie…) – ou à faire venir l’autre chez soi, tel Eastwood avec les Hmongs. Cette année aura donc été hétéroclite au possible en plus d’être spectaculairement fournie
en excellents films, et ce malgré d’insoutenables trous d’air : on préfère ne pas se remémorer l’horreur des mois d’avril, mai et juin, d’une stérilité tournant au supplice.

Pour prouver à quel point 2009 est un cru d’exception (je tremble d’ailleurs déjà à l’idée de devoir très certainement me contenter de moins en 2010), ce sont douze autres films (et demi) qui
méritent d’être cités en complément du top officiel :
– tout d’abord, quatre oeuvres américaines supplémentaires : Rachel se marie, Funny people, La route et Démineurs

– encore des américains, mais sélectionnés plus spécifiquement : deux films d’animation en 3D (Coraline et Le drôle de Noël de Scrooge)

– deux comédies européennes improbables et décapantes, citées par MaFemme dans son top 12 : Les beaux
gosses
et In the Loop

– moins drôles, mais tout aussi nécessaires, quatre témoignages sur des marginaux qui tentent d’intégrer nos sociétés opulentes (Welcome, Sin nombre) ou qui s’y trouvent déjà mais ne s’en portent pas
mieux (The wrestler, Wendy and Lucy)

 

Et enfin, le  » ½  » récompense les dix premières minutes du Star Trek de JJ Abrams. Le film pris
dans son ensemble est absolument oubliable, mais sa double introduction est, à l’échelle de la séquence, ce qu’il y a eu de plus grand, de plus beau au cinéma en 2009.



Bonne année 2010 !

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