• Cannes, 25 mai : bribes de bilan et bons points jetés pêle-mêle

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9 jours de festival, 28 films vus en parcourant toutes les sélections – dans le détail ce fut 3 en Compétition officielle, 2 Hors compétition, 4 à Un certain regard, 12 à la Quinzaine des Réalisateurs, 5 à la Semaine de la critique et 2 à l’ACID. Les américains, surtout notables en Compétition (Soderbergh, Coen, Gray, Jarmusch…), sont restés pour moi une ombre – seulement 3 films, un très fort (Fruitvale station) et deux de genre sans vrai intérêt, Blue ruin et We are what we are. Cinéma bis qui a plombé la Quinzaine, laquelle fut d’une manière générale à l’image de son film d’ouverture Le congrès : ambitieuse mais sans que cela soit couronné de succès. Seuls la confirmation Ugly et le français Les apaches s’y sont distingués. Le cinéma français s’est imposé dans des proportions inverses à celles de l’américain, en Compétition (Kechiche, Desplechin, Ozon, De Pallières, les films de Polanski et Farhadi) et pour moi avec pas moins de 7 films. Une quantité qui est pour l’essentiel allée de pair avec la qualité, les grosses déceptions (Tip top, Nos héros sont morts ce soir) étant mises en minorité par les grands bonheurs – Jeune et jolie, Les apaches donc, Au bord du monde, et évidemment l’onde de choc La vie d’Adèle. Le cinéma asiatique s’est également sous un très bon jour, au Moyen-Orient (l’iranien Les manuscrits ne brûlent pas, le kurde My sweet pepperland, le palestinien Omar) comme à son Extrême, à Singapour (Ilo ilo) et en Inde (Ugly, Monsoon shootout). Belle surprise aussi, pour finir, à la Semaine de la critique dont je préférerai retenir le verre à moitié plein : les deux merveilles Salvo et For those in peril, qui éclipsent le reste plutôt morose de la sélection.

En attendant le résultat des délibérations du jury de Steven Spielberg demain, c’est aujourd’hui la catégorie Un certain regard qui a rendu son verdict. J’ai vu et aimé deux des cinq films primés, Omar (Prix du jury) et Fruitvale station (Prix de l’avenir). Les trois autres lauréats sont les acteurs de La jaula de oro, le metteur en scène Alain Giraudie pour L’inconnu du lac, et enfin L’image manquante de Rithy Panh qui repart avec le Grand prix.

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