Du 15 au 26 mai a lieu le 66è Festival de Cannes, au programme franchement affolant sur les écrans des différentes sections – ici, là et encore là – et même en dehors (le jury all-star regroupé autour de Steven Spielberg). Forcément, cela déteint sur les sorties en salles : juste avant Cannes, on écoule les stocks de films, puis pendant Cannes, on colle à l’actualité des projections sur la Croisette.

Cela donne, le 1er mai, Upside down de Juan Solanas (avec Kirsten Dunst et Jim Sturgess) et Stoker, première réalisation américaine du coréen Park Chan-wook (avec Nicole Kidman et Mia Wasikowska).

Puis, le 8 mai, la nouvelle extravagance de Danny Boyle, Trance, et une incursion de Ken Loach dans le documentaire, L’esprit de 45.

Le 15 mai, le film d’ouverture de Cannes arrivera en même temps dans les salles, comme Moonrise kingdom l’avait fait l’an dernier : c’est Gatsby le magnifique, de Baz Luhrmann avec Leonardo DiCaprio et une bande-originale aussi excitante que celle de Moulin Rouge ! en son temps.

La compétition officielle occupera ensuite le devant de la scène, avec trois des vingt candidats qui tenteront la sortie simultanée en salles : le français Le passé (réalisé par l’iranien Asghar Farhadi, enrôlé après le succès international de Une séparation) le 17, et le 22 l’italien La grande bellezza de Paolo Sorrentino (prix du jury en 2008 pour Il divo) et le mondialisé Only god forgives, qui signe les retrouvailles, en Thaïlande, du duo de Drive Nicolas Winding Refn et Ryan Gosling.

Enfin, pour garder un bruissement de Cannes après Cannes, le 29 mai verra la ressortie en salles de l’exceptionnel documentaire Le joli mai, dont la version restaurée aura été présentée au Festival. J’ai écrit tout le bien que je pensais du film ici.

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