Le mois de janvier a été proprement exceptionnel, avec les sorties coup sur coup de The master, Django unchained, Lincoln, trois immenses films par trois cinéastes à leur meilleur. Il n’était évidemment pas question d’attendre de février qu’il soutienne ce même rythme, mais l’effondrement dont ce mois va être le théâtre promet d’être atrocement douloureux.

Certes, deux grands noms américains, devenus des mavericks œuvrant à la périphérie du système hollywoodien, vont encore donner le change le 13 février : Robert Zemeckis avec Flight, et Brian De Palma avec Passion.

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Mais ces deux films sont un chant du cygne, plus qu’une promesse de pérennisation de la présence d’un cinéma de qualité dans les salles. La faute au cinéma « populaire » français, dont la discrétion depuis le début de l’année ne nous avait pas dérangés, et qui va effectuer à partir de la mi-février un retour en masse que l’on ne peut décrire autrement que comme un ouragan de merde de force 5. Turf (le 13 février), Vive la France (20 février), La vraie vie des profs (20 février), Boule et Bill (27 février) : attention, le visionnage des bandes-annonces qui suivent provoque des lésions neurologiques accompagnées de séquelles psychologiques. C’est la seule et unique fois que vous entendrez parler de ces (télé)films sur ce site.

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