• Rattrapage de série: Battlestar Galactica

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Où ?
Sur NRJ12 (comme quoi tout arrive, même de regarder la TNT) où la série est reprise depuis le début

Quand ?
2 épisodes chaque jeudi soir

Avec qui ?
Seul, mais j’en parle beaucoup autour de moi :p

Et alors ?

Avec la 4è saison de Lost qui arrive à son terme (dernier double épisode jeudi aux
Etats-Unis !), il est temps de trouver une nouvelle source d’addiction télévisuelle. L’arrivée de Battlestar Galactica sur une chaîne non câblée – la série est déjà passée en
France sur Canal Jimmy – tombe donc à point nommé, même si les conditions de visionnage sortent d’un autre temps : version française, recadrage brutal du 16/9 au 4/3. C’est certes beaucoup
moins gênant pour une série que pour un film (la preuve, je n’ai pas éteint immédiatement ma télé), mais je passerai quand même sûrement assez vite aux DVD.

Comme son nom l’indique pour qui est un minimum éveillé, Battlestar Galactica est une série de science-fiction sur le mode du space opera. Dans un futur lointain, les
humains ont colonisé la galaxie et créé des robots supra-puissants, les Cylon, qui bossent à leur place. Comme toujours dans ces cas-là, les robots prennent conscience de leur supériorité, se
rebellent et massacrent la grande majorité des humains. Les 50000 survivants en sont réduits à errer dans l’espace à bord d’un petit nombre de vaisseaux spatiaux, dont le principal est le
Battlestar Galactica. La série démarre juste après cette guerre éclair et désastreuse pour les humains ; aucune phase d’exposition ne vient donc retarder le démarrage effectif du récit, ce
qui est la marque de fabrique des bonnes séries récentes, de 24 à Prison break et
bien sûr Lost. Le 1er épisode de Battlestar Galactica pousse l’urgence jusqu’à imposer aux personnages et au spectateur un compte à rebours arbitrairement
mortel : toutes les 33 minutes, sans que l’on sache pourquoi, les Cylon retrouvent la trace des humains après chaque saut dans l’hyperespace. Le temps que les humains trouvent la parade, on
est suffisamment scotché à son siège devant la télé pour ne plus pouvoir décrocher de la série.

Par la suite, et pour le moment (jusqu’à l’épisode 4), la série trouve de quoi se renouveler d’épisode en épisode en puisant à loisir dans la foule de personnages mis à bord du vaisseau-mère.
L’une des grandes idées est que ces héros importent autant par le groupe auquel ils appartiennent que par leur personnalité propre. Battlestar Galactica se divise ainsi entre
stratégies politiques (avec l’arrivée en trombe du terrorisme dès le 3è épisode, thème traité avec un recul bienvenu), commandement militaire du vaisseau, vie au sein de l’équipe de pilotes de
chasse et infiltration de ces différentes strates par des espions Cylon. La manière très alléchante dont ceux-ci fonctionnent – en s’immisçant sous forme humaine dans l’esprit de leurs cibles,
tout en restant donc invisibles des gens alentour – ouvre de belles perspectives en termes de suspense et de développement philosophique (la religion, le destin ont déjà été évoqués) de la série.

Que dire encore. Que les dialogues, même traduits, sont d’une qualité supérieure à la moyenne ; que la mise en scène est très soignée ; et que les passages obligés que sont les scènes
de combat spatial bénéficient d’excellents effets spéciaux et d’un montage toujours limpide. Alors rendez-vous jeudi soir !

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