Plus court que l’acte
1, car j’ai déjà écrit une longue critique du superbe film d’Abdellatif Kechiche La graine et le mulet. Ce court post a juste pour but de mettre ce dernier en parallèle avec deux autres longs-métrages vus récemment.

Bien que située dans un contexte et racontée sur un ton très différents, l’histoire de La graine et le mulet est sensiblement la même que celle de A serious man :
celle d’un homme qui cherche simplement à mener à bien ses projets et à vivre selon ses valeurs, sans faire de mal à qui que ce soit. Une résolution tout à fait digne et louable, que dans chaque
cas les réalisateurs soutiennent ouvertement tout en exposant les obstacles majeurs qui y font barrage.

Et par rapport à Séraphine, La graine et le mulet démontre brillamment qu’il est tout à fait possible de réaliser une œuvre de cinéma intense
et captivante à partir d’un personnage principal qui n’est qu’un bloc de détermination brute et muette, et en cela peu évidemment engageant.

Les commentaires sont fermés.

• Abdellatif Kechiche