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- « We’re taking the sub ». Oh-Yeah ! (Lost 6X08)
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Avant de remonter dans le temps sans assurance quant à l’époque d’arrivée (le négoce maritime d’esclaves du 19è siècle, la Rome antique et sa langue latine hégémonique ?) d’ici 48 heures,
avec l’épisode Ab aeterno consacré à Richard, c’était « Sawyer day » mardi dernier dans l’épisode Recon. Épisode (presque) entièrement à la gloire du personnage, de
ses dons multiples pour l’entourloupe, la séduction, le leadership, le torse dénudé – pour les filles – et les petites phrases qui font mouche. Son « We’re taking the sub »
final est la meilleure réplique de clôture d’un épisode depuis le « So I can kill him » de Fake Locke au sujet de Jacob dans Follow the leader. Mais il n’est que le bouquet final d’une liste
longue comme le bras : « I don’t need saving », « Sorry, I forgot my manners », « You got a whip ? », « God’s got
nothing to do with it », « Take me to your leader », et bien sûr une pincée de « Son of a bitch ! ».
En faisant l’effort – surhumain – de détourner notre attention du charisme de Sawyer, on trouve aussi dans Recon un récit alternatif au moins aussi brillant que celui élaboré dans
Dr. Linus (avec entre autres un
recyclage génial du duo Sawyer-Miles, et du mot-clé « LaFleur ») ; un face-à-face Claire-Kate tenant toutes ses promesses ; des indices à la pelle (dans une discussion entre
Fake Locke et Kate, dans le fait que Sawyer n’a jamais écrit sa lettre de vengeance dans la « réalité-L.A. », et dans un extrait de… La petite maison dans la
prairie ! « People aren’t really gone when they die », merci Charles Ingalls). Et encore et toujours cette ambiance délétère, désabusée et volontiers morbide
proprement stupéfiante pour une série de cette envergure : les plans serrés qui s’attardent sur la « poupée Aaron » de la crazy mom Claire, le charnier de passagers du vol
Ajira 316… Dans 48 heures, Richard devra donner son meilleur pour surpasser Sawyer & co.